Institut Halieutique et des Sciences Marines, Université de Toliara, B.P. 141, Toliara 601, Madagascar. Tel. + 261 20 94 410 33. Fax: + 261 20 94 435 52/ 20 94 443 07. Contact: frazanaboahangy@yahoo.fr

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Recent Submissions

  • Changes in the trophic structure, abundance and species diversity of exploited fish assemblages in the artisanal fisheries of the northern coast, Senegal, West Africa

    Ndour, Ismaila (2014)
    African Journal of Marine Science
    This work investigates the effects of changes in both fishing pressure and the environment on the trophic dynamics, abundance and diversity of species in the artisanal commercial fisheries off the northern coast of Senegal. Using artisanal commercial fishing data (provided by the Centre for Oceanographic Research of Dakar-Thiaroye [CRODT] in Senegal), we identify changes in the catch per unit effort, mean trophic level, biomass trophic spectrum and species diversity between two fishing periods (1990–1999 and 2000–2009). Decreases in mean trophic level, the biomass of high trophic level species and indices of species diversity between 1990 and 2009 were observed in commercial catches. These decreases were then related to changes in fishing pressure, fishing strategy and the combined effects of fishing and environmental factors (as derived from satellite observations). This paper helps to better inform the management of fisheries resources by providing decision makers with more effective biological indicators that incorporate the effects of fishing pressure and environmental change and that are applicable at local, regional and global scales.
  • Etude de la capacité de resilience du Grand Récif de Toliara et de sa gestion durable.

    Ramahatratra, Fréderic (Université de Toliara, 2014)
    Les poissons herbivores jouent un rôle important sur la santé et la résilience des récifs coralliens car ils contribuent le plus à contrôler le changement d’un habitat à dominance corallienne vers un habitat à dominance algale. En perspective des changements globaux et de l’augmentation des perturbations, le besoin est urgent de développer des outils de gestion à l’échelle locale pour conserver les poissons herbivores qui peuvent maintenir le niveau de broutage. L’étude des herbivores a été réalisée en 2008 et 2009 sur le Grand Récif de Toliara dans le sud-ouest de Madagascar. Les résultats fournissent la connaissance sur la bio-écologie de ce niveau trophique, leur situation par rapport aux activités halieutiques et la perception des communautés locale sur les différentes mesures de gestion. L’observation sur 168 transects circulaires a permis de recenser 62 espèces appartenant à 9 familles. La famille des Ephippidae qui peuvent renverser la tendance de dégradation à dominance des algues canopées n’a jamais été observée dans ces transects de comptage. Les analyses de distribution de la biomasse montrent que la famille des Acanthuridae et Scaridae sont les plus dominantes. Leurs biomasses totales sur le GRT sont respectivement de 722,18 kg.ha-1 ; 452,81 kg.ha-1. Les autres familles sont moins représentées. Les herbivores ont la biomasse la plus élevée (38095,84 kg.ha-1) et les piscivores ont la biomasse la plus faible (32,03 kg.ha-1). Au sein de ce niveau trophique, le brouteur/détritivore est le groupe fonctionnel plus riche en espèces (7,75±0,96) et le brouteur est le moins riche avec un nombre moyen de 1±0,82 espèce. Ce groupe fonctionnel riche en espèces a la biomasse la plus élevée (21115 kg.ha-1). La distribution temporelle des herbivores est homogène. Mais quand on se réfère aux habitats, la distribution de biomasse montre des différences entre les zones. L’observation de 6461 pirogues dans les 5 villages de débarquement a permis de connaître que les pêcheurs utilisent 6 engins dont 3 sont les plus utilisés (ligne, filet maillant et senne) avec des fréquences d’observation respectives de 42,1%, 34,6%, 17,6%. Les Captures par Unité d’Effort (CPUE) varient avec les engins. Le harpon a la plus faible capture (2,9 kg/pirogue) tandis que la senne a la valeur la plus élevée (18,89 kg.ha-1). La senne est l’engin le moins sélectif avec un nombre moyen d’espèces capturées de 5,03±2,84. Les familles des herbivores ne dominent pas dans la composition des captures des engins de pêche à l’exception de la famille des Siganidae. Cette famille contribue à 21% des captures de la ligne pendant la saison froide et à 10% pendant la saison chaude. La famille des Siganidae se trouve avec une proportion de 14% dans les captures de la senne pendant la saison chaude. La famille de Siganidae est capturée avec le filet maillant pendant la saison froide environ de 5% des captures. Les enquêtes directes auprès de la communauté montrent que la communauté des pêcheurs a un faible niveau d’éducation. Les utilisateurs des ressources dépendent principalement de la pêche pour leur revenu avec une proportion de 98,6% des personnes enquêtées. En termes de perception, la mesure relative à la sélection des espèces capturées n’est pas acceptée par la communauté locale. Les autres mesures de gestion sont généralement acceptées et la règlementation des engins a reçu un taux d’acceptation très élevé (99%). Par rapport à des bénéfices engendrés par les différentes mesures de gestion, il semblerait que seule la sélection des espèces n’aurait pas des effets bénéfiques aux utilisateurs des ressources.
  • Caractérisation, contrôle et optimalisation des processus impliqués dans le développement postmétamorphique de l’holothurie comestible Holothuria scabra (Jaeger, 1833) (Holothuroidea : Echinodermata).

    Thierry, Lavitra (Université de Mons-Hainaut et Université de Toliara, 2008)
    L’étude sur la caractérisation, le contrôle et l’optimalisation des processus impliqués dans le développement postmétamorphique de l’holothurie comestible Holothuria scabra (Jaeger, 1833) élevée en aquaculture a été réalisée entre 2004 et 2008, pour partie à Tuléar (sud-ouest de Madagascar) et pour partie à l’Université de Mons-Hainaut. L’holothuriculture est une mariculture en plein essor. Les populations naturelles de nombreuses espèces d’holothuries sont en déclin dû à la demande sans cesse croissante des populations asiatiques, en particulier de la population chinoise, qui considèrent ces animaux comme une délicatesse alimentaire. Le présent travail s’est effectué dans le cadre du projet PIC « Holothuriculture tropicale » qui a eu pour but de mettre sur pied, à Madagascar, la première écloserie et ferme pilotes holothuricoles du sud-ouest de l’Océan Indien. Les recherches effectuées ont tout d’abord eu pour objectifs de déterminer l’effet de la qualité de la nourriture et de la densité d’élevage sur la survie et la croissance des H. scabra. L’activité nutritionnelle des H. scabra a été analysée en intégrant des données concernant le cycle nycthéméral des individus et d’autres données concernant la composition des sédiments, des excréments et du bol alimentaire. Ce travail a enfin pour objectif de présenter les problèmes rencontrés au cours de l’élevage, de caractériser leur impact sur la production d’holothuries et de proposer des solutions permettant de les éviter ou de limiter leur impact. Pour optimiser les taux de survie et de croissance des juvéniles épibenthiques d’H. scabra, les expériences ont suggéré l’utilisation de l’algue brune Sargassum latifolium (Turner, 1809) pour leur alimentation et une densité d’élevage de 450 individus m-2. Après avoir atteint la taille de 15 mm (8 semaines), les juvéniles deviennent endobenthiques (i.e., ils s’enfouissent dans les sédiments pour n’en sortir que la nuit). Ils sont alors transférés dans des bassins de prégrossissement, couverts de sédiment provenant de la zone des herbiers marins. La densité d’élevage ne doit pas dépasser de 20 individus m-2. L’élevage mixte avec des poissons Térapon jarbua (Forskall, 1775) est à conseiller afin d’éviter toute invasion des parasites isopodes (crustacés) rencontrés en saison chaude. Lorsqu’un poids moyen de 15 g (6 cm de long) est atteint (6 à 8 semaines), les juvéniles sont placés dans des enclos en mer à raison de 2 individus m-2. Avant le transfert, des contrôles stricts des sites en milieu naturel Résumé v doivent être effectués pour éviter au maximum les prédateurs. Les prédateurs les plus redoutables dans la région de Tuléar sont les crabes Thalamita crenata Rüpell, 1830. Les H. scabra sont des détritivores qui ingèrent le sédiment sur lequel ils se trouvent. Ils sortent du sédiment, dans lequel ils sont enfouis, au début de l’après-midi pour s’alimenter ; ils s’y cachent à nouveau avant le lever du soleil. En moyenne, une H. scabra adulte ingère 101 g de sédiment (poids sec) j-1, soit 29 % de son poids frais. Elle sélectionne des particules de moins de 2 cm de diamètre, et en extrait la matière organique dans laquelle elle se nourrit des bactéries. Les bactéries mises en évidence dans les sédiments et dans les excréments par la méthode du FISH (In Situ Fluorescent Hybridation) appartenaient au groupe des Cytophaga-Flexibacter-Bacteroides, aux ∂-Protéobactéries et aux -Protéobactéries.
  • Evaluation du potentiel biologique, économique et social de la coralliculture dans le sud-ouest de Madagascar

    Todinanahary, Gildas G. B. (Université de Mons, 2016)
    In the context of the global decline of coral reef biodiversity and considering the development of live corals marketing, the coral aquaculture is a promising technique to develop in a near future. In Madagascar, community-based aquacultures are alternative to fishing and to wild organisms harvesting. The present study was conducted within the PIC (“Programme Interuniversitaire Ciblé”) ARES-CCD program titled “Development of community-based coastal polyaquaculture in the Southwest and the North of Madagascar”. The main objectives of the study consisted (i) to identify the biodiversity of the most common scleractinians, to evaluate their recruitment potential and to choose the first best candidates for coral farming (ii) to find out the best method of transport for exporting live farmed corals and (iii) to evaluate the potential of coral farming in the villages of the South-West of Madagascar. The scleractinian biodiversity of Madagascar is mainly known from one study performed in the Bay of Toliara (SW of Madagascar) in the seventies. In the present study, we reinvestigated this biodiversity 40 years later and we initiated the implementation of a molecular database based on 18S rDNA fragments as an easy tool for identification of adults and recruits. Results showed lower species diversity compared to the previous studies and to similar sites in the Indian Ocean region. However, most of the well-represented genera were recorded. The appearance of previously unrecorded species suggests that the scleractinian communities are changing instead of only declining. In addition, we obtained 18S rDNA sequence fragments for 20 of the most dominant species. Fifteen groups are distinguishable by pairwise comparison: 13 are monospecific, 1 includes 5 species and the last includes 2 species. Sequence fragment of 13 recruits were also obtained and BLAST searches against the adult genotypic database permitted to increase the resolution of recruit’s identification from the level of family (with the traditional taxonomic key) to the level of species or genus. Identified recruits were Pocillopora sp., Porites profundus, P. rus, Pavona clavus and Lobophyllia corymbosa. We finally discuss about the use of the genetic database. The reproduction period of scleractinians in the SW region was evaluated by a weekly monitoring of the presence of coral larvae (planula) in plankton, by a monthly evaluation of the new settled corals (1 year < Recruits) and a monitoring of the juveniles’ recruitment (1< Juveniles < 2 years). Planula was present in plankton 9 months a year. It was abundant from the beginning of the warm wet season (September to November). The annual recorded density of planula varied from 1.30 planula m-3 to 16.17 planula m-3 depending on the studied stations, with a peak larval density in November and December suggesting that most of corals release their fertilized eggs few days or weeks before November/December. Compared to other regions, the recruitment rate observed in the SW of Madagascar was high (100 to > 1000 recruits m-2 year-1). It also varied from seasons and peaks of recruitment was observed between October and December. We observed a huge difference of recruit records and juvenile records between the stations. Results of juveniles monitoring revealed high rates (> 10 juveniles m-2) compared to other regions and to the threshold, but it revealed high mortality of the recruits. The coral species Acropora nasuta and Seriatopora caliendrum were used to experiment community-based coral aquaculture in Madagascar. Suitable rearing techniques were experienced. Survival and growth rate of the coral nubbins were monitored during wet, warm and dry, cold seasons. Coral nubbins were reared at a depth of 1m, with a temperature of 26.31±2.07°C, a salinity of 32.67±1.19 psu, and a sedimentation rate of 0.55±0.28 mg cm-2 d-1. Coral nubbins reared during the wet, warm season showed a final survival rate of 67±6% and 57±4% respectively for A. nasuta and S. caliendrum, while in the dry, cold season, the survival rates were respectively of 85±7% and 69±1%. A. nasuta had a significantly higher survival rate than S. caliendrum during both seasons. During the wet, warm season, growth rates were respectively 0.46±0.16%d-1 and 0.54±0.16%d-1 for A. nasuta and S. caliendrum. In the dry, cold season, A. nasuta had 0.63±0.18%d-1 of growth rate, while S. caliendrum grew 0.65±0.15%d-1. Significant difference was observed between both species during the wet, warm season, but not during the dry, cold season. Furthermore, both species grew faster during the dry, cold season. These results are in the range of reference values for corals. Transporting live coral nubbins is one of the most important constraints in coral economy. Nowadays, they must be transported by air, and preferably in less than 20h using concentrated oxygen, if not, post-transportation coral mortality drastically increases. In order to better understand the effect of the transportation conditioning the physiology of the nubbins and their mortality after transportation, we performed series of transportation simulations on Seriatopora hystrix and tested different volumes of water (including dry method, 125 ml, 190 ml and 325 ml), different oxygen concentrations in the gas phase of the container (21%, 40% and 85%) and enlightened transportation box (with 24 LED Handy Lamp which provided light irradiance of >100 μmol.m-2.s-1 in the box during the first 12h). Nubbins continued to grow during transportation and pumped calcium carbonates, which rapidly reduced the alkalinity of the water and therefore the pH. Dissolved oxygen was also rapidly reduced. The concentration of inorganic nitrogen, particularly the ammonium ions increased after 24h and abruptly reached maximum and lethal values at 48h. The dry method was inappropriate for small coral nubbins rather than wet methods. In less than 48h, the higher the water volume was, the better the nubbin grow after transportation. Yet, in less than 48h, the higher the oxygen concentration was, the better the nubbin grew after transportation. Beyond 48h, in all cases, the water conditions became abruptly critical for the nubbins and can induce their death. To determine economical feasibility, the coral market was investigated and the yields were also calculated using the technical, biological and social parameters of the production. Then, the appropriate business model and appropriate clients were determined. The activity is profitable from less than 76 coral nubbins sold per month. Profit can already be perceivable from the second year and a total of more than EUR 27,000 is earned after 5 years of developing project, for an initial investment of EUR 1,978. Marine animals retailer companies and biodiversity conservation NGOs are the appropriate clients and partners for coralliculture farming in Madagascar. The findings of the present study proved that community-based coral aquaculture is technically and biologically feasible using very low coast materials and spending negligible working time for the community compared to fishing and practicing other types of aquaculture like sea cucumber or algae farming. Also, the economical evaluation of a coral farming project also proved that it could be fully profitable at a small-scale production, notably a community scale. Thereby, it could be an alternative source of revenue to the fishermen communities and contribute to reduce the fishing pressures to the coral reefs. But the integration of the coral farming within existing and well- established community-based polyaquaculture is suggested to ensure its viability.
  • Contribution a la bioecologie des langoustes et des pecheries dans la presqu'ile de Masoala (Nord-est de Madagascar).

    Tatangirafeno, Sebastien (Universite de Toliara, 2006)
    Une étude bioécologique des langoustes ainsi que des pêcheries ont été menées du 21 septembre 2003 à 24 février 2004 dans la Presqu’île de Masoala. L’étude des espèces et des habitats a été menée uniquement dans les trois parcs marins tandis que la pêcherie s’est déroulée dans les zones périphériques des parcs. Quatre espèces sont identifiées dans la région avec la Panulirus ornatus dans la zone des herbiers, la Panulirus versicolor dans la zone à micro atolls, la Panulirus japonicus au niveau des passes et du platier friable tandis que la Panulirus penicillatus habite le front récifal turbulent. Cette dernière espèce constitue 99,58% de la capture des pêcheurs et présente un dimorphisme sexuel qui se manifeste au niveau de la taille et du poids. Elle est principalement pêchée aux filets avec un sexe ratio de 52,40% de femelle. La taille moyenne des mâles dans la capture est plus grande que celle des femelles et ces dernières sont en période de reproduction maximale durant la première moitié de la période chaude (novembre à janvier). La capture par unité d’effort est calculée, le potentiel de la région est estimé.
  • Effet de la densité d'Elevage sur la Croissance et la survie de Juveniles epibiontes et endobiontes d'Holothurie, es Holothuria scabra Cas de l'Aqualab-Madagascar

    Tsiresy, Gaetan (Universite de Toliara, 2007)
    Cette étude (menée au laboratoire - écloserie "AQUA-LAB" sise à Toliara, entre novembre 2006 et Janvier 2007) vise à chercher les paramètres qui permettent de maximiser la croissance et la survie des juvéniles d’Holothuria scabra en élevage. Les résultats obtenus montrent un effet significatif de la densité d’élevage sur la croissance et survie des juvéniles épibiontes et endobiontes d’holothuries, espèce Holothuria scabra (la densité d’élevage est inversement proportionnelle a la croissance ainsi qu’a la survie de cette espèce). Une exploitation à grande échelle de cette activité (holothuriculture) peut assurer le niveau de vie de grand nombre de communautés villageoises dépendant de la production de trépang, mais aussi de tenter de diminuer l’impact anthropique sur les populations naturelles de l’espèce ainsi que sur l’écosystème marin.
  • Structure des Assemblages des Post-larves de poissons récifaux du Sud-Ouest de Madagascar Cas de Nosy Ve Anakao et le Grand Récif de Toliara

    Jaonalson, Henintsoa (Universite de Toliara, 2014)
    La structure spatio-temporelle des assemblages des larves de poisons récifaux dans la côte sud-ouest de Madagascar a été étudiée dans le récif d’Anakao ( ANA ) et le Grand récif de Toliara ( GRT ) . Les larves ont été capturées en déployant des pièges lumineux durant cinq nuits consécutives de la phase de nouvelle lune d’aout 2013 au février 2014. 34 et 36 familles dont 95 et 101 taxons ont été observées respectivement dans les deux sites. Le pic en termes de compositions taxonomiques et abondances est marqué en décembre et janvier. La distribution de la communauté de larves est géographiquement différente : les Siganidae et les Pomacentridae sont plus abondantes et plus diversifiées à ANA et les Apogonidae au GRT. Une différence significative sur la structure temporelle des assemblages des larves a été uniquement détectée. La relation entre la structure des assemblages des larves de poissons et les facteurs abiotiques est différente selon le site. La structure des assemblages en termes de composition taxonomique et abondance de larves à Anakao a été plus influencée par la température de l’eau de surface, la salinité et la transparence de l’eau qu’au GRT.
  • Optimisation de l'Elevage des juveniles endobenthiques d'Holothuria scabra au sein de la societe MH.SA

    Fohy, Nicolas (Universite de Toliara, 2011)
    Cette étude a été réalisée au sein de la société d’holothuriculture MH.SA dans sa ferme de pré-grossissessement et de grossissement à Belaza, dans la Région sud-ouest de Madagascar, du mois de mai 2009 au mois d’avril 2010. Elle avait pour but d’opt imiser les condit ions d’élevage de juvéniles endobenthiques d’Holothuria scabra afin d’augmenter la production de concombre de mer atteignant la taille commercialisable. Des études sur l’effet de la densité et de la température sur la survie et la croissance des juvéniles ont été menées et des essais de nourrissage des juvéniles avec des aliments basés sur les sédiments ont été réalisés. Les résultats des études ont montré que l’augmentation de la densité d’élevage à 26 individus m - ² au lieu de 20 permet une bonne croissance et survie des juvéniles d’H. scabra. En outre, l’augmentation de la température à 30°C permet d’obtenir une meilleure croissance et survie des juvéniles et la baisse de la température en saison fraîche peut être palliée par l’utilisat ion de serre qui permet d’augmenter la température de 4°C. Le renouvellement des sédiments provenant de la zone des herbiers par de la vase prélevée de la zone de mangrove et la diminution de sa quantité en 15 seaux par bassin au lieu de 120 auparavant sont bénéfiques parce qu’ils ne nuisent pas à la survie et à la croissance des animaux. De même, cette technique diminue les charges liées au remplissage des bassins.
  • Application des diatomées benthiques comme indicateur de la qualité biologique des rejets des eaux usées de Toliara (Madagascar) – Recherche d'un indice diatomique.

    Rasoamananto, Irène (Université de Toliara, 2012)
    L’étude des paramètres physico-chimiques de l’eau et des peuplements des diatomées benthiques des canaux d’évacuation des eaux usées a été réalisée dans 5 stations et sur la base des données collectées mensuellement au cours de 14 mois d’échantillonnage, du mois d’octobre 2009 au mois de Novembre 2010. L’une des 5 stations, située à une trentaine de km de la ville de Toliara est considérée comme la station témoin. Pour le bassin pilote de traitement des eaux usées de la toilette publique, un suivi de 6 semaines de l’évolution des paramètres physico-chimiques et en même temps du peuplement des diatomées benthiques a été effectué à raison de 3 fois par semaine. A l’exception du facteur thermique, les variations mensuelles des valeurs des autres éléments des paramètres physico-chimiques tels que l’oxygène dissous, pH, salinité, conductivité, les taux de matières en suspension et les éléments nutritifs, ne suivent pas le cycle saisonnier. Elles varient d’une station à une autre et d’un moment à l’autre. En prenant comme référence les normes et directives cadres nationales, les valeurs de l’oxygène dissous, du pH et de la matière organique en suspension d’une part, et des éléments nutritifs comme le phosphate et le nitrite d’autre part, ont été comparées afin de déterminer le degré de pollution en matière organique des ces eaux usées domestiques et urbaines dans les réseaux d’évacuation et leur pollution par le phosphate et le nitrite. La pollution par le phosphate et le nitrite n’est pas décelée toute l’année mais surtout en saison chaude et pluvieuse pour le phosphate et en saison sèche pour le nitrite. Les facteurs environnementaux des réseaux sont instables tandis que ceux du site témoin, la source de Belaza, présente très peu de variation durant la période d’étude. Quant au bassin, les taux des éléments nutritifs et la charge en matières organiques diminuent presque en moyenne de plus de 50%, et parallèlement le taux d’oxygène dissous augmente et le pH tend progressivement vers alcalin. Au total 131 espèces de diatomées benthiques ont été identifiées. Les espèces de diatomées centriques sont peu présentes dans les stations des réseaux d’évacuation des eaux usées, tandis que les diatomées pennées appartenant à la famille de Naviculaceae et Nitzschiaceae sont mieux représentées du point de vue qualitatif que quantitatif dans toutes les stations d’étude. L’indice de diversité de Shannon et celui de l’équitabilité indiquent une grande hétérogénéité en richesse taxonomique des diatomées benthiques. La complexité des facteurs environnementaux abiotiques dans le milieu d’étude fait que la grande différence au développement et à la fluctuation dans le temps et l’espace des espèces ou des taxons des diatomées benthiques du milieu d’étude où trois types d’eau à savoir l’eau de mer, l’eau provenant de la nappe phréatique et les eaux usées domestiques et urbaines co-existent et se mélangent. La densité cellulaire est assurée essentiellement par des pullulations de certaines espèces appartenant au genre Nitzschia, avec la contribution des espèces de Nitzschia sp10, Nitzschia cf palea, Nitzschia sp4 et la petite diatomée non identifiée. Le genre Navicula est représenté par les espèces des Navicula sp1 et Navicula sp4 et enfin l’espèce Thalassiosira sp1 de l’ordre des Centrales. Par leur dominance et leur distribution au sein des 5 stations d’étude, on peut noter que 4 espèces dont deux espèces Navicula sp1,Amphora sp1 sont présentes dans les réseaux d’évacuation des eaux usées et la station témoin presque durant toute la période d’étude à 1% prés de dominance et deux autres espèces à savoir Nitszchia cf palea et Gomphonema parvulum sont présentes durant la période d’étude et à dominance de plus de 1% dans les stations des réseaux d’évacuation. Parmi ces 4 espèces, 3 à savoir Navicula sp1, Nitszchia cf palea, Gomphonema parvulum sont parmi les 5 espèces répertoriées dans le bassin pilote avec de fortes densités cellulaires surtout en aval du bassin. Ces 4 espèces, avec leur particularité supportant la pollution organique et jouant un rôle épurateur, offrent de l’intérêt à ouvrir de nouveaux domaines de recherche en laboratoire par microcosme pour des recherches biochimiques et à large surface géographique pour les valoriser en indicateurs universels de la pollution en milieu saumâtre, comme on a fait en milieu dulçaquicole.
  • Aménagement et gestion intégrés des ressources biologiques. Application à la région d'Anakao (Sud-Ouest de Madagascar).

    Razanoelisoa, Jacqueline (Université de Toliara, 2008)
    Cette étude a pour objectif d’identifier des schémas d’aménagement et de gestion viables et pérennes des ressources permettant d’arriver à une meilleure situation pour la population des zones côtières. Les conditions précaires de la zone (climat aride, niveau de scolarisation assez bas, manque d’hygiène et d’eau potable) et la tradition de pêche chez les Vezo, constituent des menaces sur les écosystèmes et les ressources marins et côtiers. Le nombre de pêcheurs a presque doublé en dix ans, le chiffre passe de 960 en 1997 à 1800 en 2007. Les engins collectifs occupent une place très importante au niveau de l’exercice de l’activité de pêche. Ils apportent 81,12% de la production totale du village, soit 424,35 tonnes. Les sennes, qui sont des engins non sélectifs, produisent 58,48% (soit 305,87 tonnes) de la production totale, ce qui va remettre en cause les impacts de leur utilisation au niveau des écosystèmes et des ressources. Le tourisme est encore modeste dans la région, malgré le potentiel touristique assez élevé. Avec 9 hôtels disponibles, Anakao reçoit environ 8000 touristes/an. Le diagnostic réalisé au niveau de 33 transects et 107 quadrats dans les zones réparties sur le platier récifal (7 stations dont 3 en 2006 et 4stations en 2008) et la pente externe (4 stations réalisées en 2007) permettent de montrer que la pente externe est encore en bonne santé par rapport au platier récifal. Ce dernier constitue les zones de pêche habituelle des pêcheurs. L’apport en sédiment par le fleuve Onilahy affecte surtout le platier récifal et la pente externe de la partie Nord de Nosy ve (station 8). Néanmoins, cette situation ne semble pas trop critique en comparaison des autres zones de la région de Toliara comme Ifaty/Mangily et Manombo ayant les mêmes contextes morphologiques et économiques. Malgré l’existence de la FIMIMANO, une structure de concertation créée en 1998 avec comme objectif la gestion de Nosy Ve. Des lacunes ont été constatées aussi bien sur la structure que sur les mécanismes de gestion. Une approche de modèle de gestion de type intégré est proposée à la fin de l’étude. Elle est basée sur les trois aspects complémentaires : l’amélioration de la gouvernance (par la restructuration de la FIMIMANO), l’élaboration des stratégies de gestion basées sur la restauration du platier récifal (création d’APM, pêche aux DCP, algoculture, développement de l’écotourisme, création d’activités génératrices de revenus) et l’amélioration du cadre de vie de la population (santé, hygiène, éducation, transport).
  • Essai d’élevage lagunaire de crevettes Pénéides « Penaeus monodon » dans la région d’Anosy. Exemple de la lagune d’Ambinanibe (Fort dauphin).

    Ranivoarivelo, Lantoasinoro N. (Université de Toliara, 2006)
    L'objectif principal de cette étude est de démontrer la faisabilité technique de l’élevage de crevette du genre Penaeus monodon dans les lagunes du sud-Est de Madagascar (Région Anosy), de manière à diversifier l’approvisionnement en crevettes du marché et par conséquent de lutter contre la surexploitation du stock naturel, laquelle se manifeste principalement par la diminution de la production. Cette région, disposant de plusieurs lagunes et estuaires lesquels constituent des zones de pêche pour la population environnante, est écologiquement favorable à la culture de crevette. Les post larves de 23 jours ayant un poids moyen de 0,037 g, expédiées par l’écloserie du CDCC à Mahajanga sont ensemencées dans quatre bassins de 200 m2 chacun avec une densité de 25 individus / m2. Les conditions d’expériences dans les bassins étant identiques, les suivis ont permis de constater que les paramètres physiques et chimiques de l’eau (salinité, oxygène dissous et pH) ne montrent, en général, aucun problème pouvant gêner la croissance de Penaeus monodon, sauf la température qui montre une valeur relativement basse vers la fin de l’expérience due au changement de saison. Pour les nutriments minéraux dissous, les teneurs en silicate, en phosphate et en ammonium enregistrées durant l’élevage se conforment très bien aux normes exigées pour la crevetticulture. Quant aux paramètres biologiques, ce site est riche en plancton, ce qui a diminué fortement la fréquence de la fertilisation ainsi que le nombre du changement d’eau. En utilisant comme aliment le TIKO FEED MIL fabriqué localement (coût moins onéreux), le taux de nutrition enregistré est toujours inférieur à la théorie depuis le début de l’expérience, indiquant une bonne gestion de celui-ci et une faible valeur d’indice de conversion signifiant une meilleure digestion de l’aliment. En 112 jours de grossissement (février 06 – mai 06), le poids moyen final est de 13,92g. Le rendement extrapolé est de 3,341 t/ha/an avec un taux de survie assez faible 33,48 mais avec un meilleur indice de conversion alimentaire correspondant à 1,88. L’analyse permettant de modéliser la croissance moyenne par la méthode de régression multiple dans le logiciel SPSS a donné que: la température, l’aliment et la survie sont les variables explicatives ; 69,5% de la croissance sont expliqués par la température ; 14,90% de la croissance sont expliqués par la survie ; et 10,80% de la croissance sont expliqués par l’aliment. Les différents résultats obtenus sont comparables à ceux des fermes industrielles ensemencées à la même époque sur la côte Ouest de Madagascar. Les expériences réalisées dans des bassins ont permis de maîtriser les paramètres de culture de crevette de l’espèce Penaeus monodon dans le système lagunaire et d’estimer le coût d’une production. Partant de ce coût, une optimisation a été envisagée afin de concevoir une unité de production réalisable.
  • Evaluation de stock de poulpe : Octopus cyanea dans la Région Sud-Ouest de Madagascar.

    Raberinary, Daniel (Université de Toliara, 2015)
    Dans le Sud-ouest de Madagascar, la pêcherie aux poulpes constitue une source importante de revenu, si bien qu’elle a commencé à rencontrer des problèmes qui avaient entrainés la dégradation des ressources. Ainsi, une gestion appropriée et durable doit être considérée pour éviter l’épuisement du stock de poulpes menacés. Une étude sur la reproduction et l’état actuel du stock d’Octopus cyanea a été réalisée sur toute la côte Sud-ouest de Madagascar, de février 2012 à janvier 2015, pour compléter les informations biologiques nécessaires à la gestion de la ressource. La détermination de la période de ponte se réalise à partir de l’analyse de la proportion des individus femelles matures. Le résultat obtenu par cette analyse de pourcentage est vérifié par la variation spatio-temporelle de la sex-ratio et du rapport gonado-somatique. Les résultats de cette étude ont montré une possibilité de ponte tout au long de l’année avec deux principaux pics et ceci est identique dans toutes les zones du Sud-ouest de Madagascar. Le premier pic se trouve en juillet-août et le deuxième, plus intense, de novembre à février. Le plus petit individu mâle mature pèse 200g et que la taille à 50% mature est de 512,46g. Les femelles deviennent matures à partir de 600g avec 50% mature à 2653,23g. L’étude de la variation de capture et de la distribution de taille nous a permis de comprendre une différence entre les différentes zones de la région. L’analyse de capture et de poids individuel indique que la partie Sud de la région est la plus productive. En effet, la zone Sud possède encore des gros individus de poulpes avec de poids moyen de 1,07 kg à l’extrémité Sud (Sud II) et 0,97 kg dans la partie Nord de la zone Sud (Sud I), tandis que le poids individuel moyen dans la zone Nord est de 0,94 kg et de 0,90 kg aux alentours de Toliara (zone Centre). Ces variations pourraient être conditionnées par la fluctuation des facteurs environnementaux et des facteurs démographiques. Des modèles analytiques ont été considérés pour comprendre la situation actuelle du stock. L’analyse de cohorte (VPA) nous a permis d’évaluer le nombre de nouveaux recrutés et les valeurs de mortalité par pêche (F) correspondantes. Le résultat de l’analyse de cohorte a montré les différents nombres d’individus nouvellement recrutés pendant les trois années d’études avec 1.092.499 en 2012, 1.142.975 en 2013 et 885.637 en 2014. Le modèle d’épuisement de Leslie consiste à vérifier aussi le nombre des nouveaux recrutés au début de chaque année à partir de la variation de CPUE et de la capture totale. Le modèle prédictif de Thompson et Bell par la suite sert à prédire le niveau de stock en fonction de la variation de F. Le stock de poulpe de la région est en état de pleine exploitation et augmenter le niveau d’effort de pêche actuel à 50% de plus pourrait entrainer la surexploitation de la ressource.
  • Application of Municipal Wastewater Technology to Semi- arid Regions: A Pilot Study using a Constructed Wetland in Toliara city, Madagascar.

    Hamelo, Solfi J. (Université de Toliara, 2011)
    The municipality of Toliara in South-west of Madagascar, having population of 203, 061, 3 generates approximately 8,250 m /d of wastewater produced daily. At present, about 10 % of the total wastewater is being collected by Toliara central and the remaining 90 % of the wastewater is being disposed of into open drains or rejected anywhere. Under such conditions wastewater management is difficult to realize in a city which such a poor sanitation infrastructure system. In this study, the current situation for wastewater management has been investigated and possible solution discussed. Application of a sewerage system and wastewater treatment has had particular focus. Included in this has been collecting and characterizing wastewater from different areas of the city, application of mathematical models for design of a constructed wetland for treatment of wastewater from the city and a 14 months pilot experiment on wastewater treatment with a constructed wetland in Toliara city. The Toliara wastewater composition included the analysis of oxygen, pH, temperature, BOD, TSS and nutrients. Most of the wastewater was anaerobic or had low oxygen levels of 0.08 – 3.43 mg/L), the pH value was in the range 7-7.5 and the wastewater temperature about 30-32 °C prevailed. The BOD and TSS were ranged 179-220 mg/L and 51–159 mg/L. These results were applied to a model developed for a constructed wetland, which was used for design of a constructed wetland for the city of Toliara. The design was done at various temperatures experienced in Toliara, for different reactor types and with and without pretreatment (septic tank). A pilot scale subsurface constructed wetland system was designed to treat the septic tank effluent (public toilet used by 70-250 persons). The wetland consists of two parallel modules for comparative studies and some of the cells were filled with different media (with sand or gravel). The wetland systems were operated at three different modifications in three phases (experimental phase I, II and III). The hydraulic loading rate applied during the different experimental phases varied between the phases. The experimental results showed higher removal efficiencies of BOD and TSS from phase I to phase II and to phase III. The main reason for this was modifications to enhance the oxygen supply in the wetland. The maximum BOD and TSS removal reached 62 and 45 %, respectively, in pond G, and 45 and 53 %; respectively, in the reference pond D. As the removal efficiency for BOD and TSS increased, so did the removal of nutrients; NH4-N(40-50%), NO3-N(25-50%) and PO4-P(30-40%).These results show potential for the application of constructed wetlands for the treatment of wastewater in Toliara city. Further studies on modification and optimizations are thus recommended.
  • Intégration de la connaissance écologique traditionnelle dans l'étude des ressources récifales: cas de Grand Récif de Toliara (Madagascar).

    Mahafina, Jamal A. (Université de Toliara et Université de Perpignan, 2007)
    Le sud ouest malgache est l’objet de mise en place d’Aires Marines Protégées à l’heure actuelle. Plusieurs études ont été et vont être réalisées dans cette optique. Malgré ceci, comme tout pays en développement, Madagascar est confronté à diverses problèmatiques pour l'instauration de telles innovations. Parmi lesquelles, l’insuffisance de données et le manque de participation de la population locale constituent l'axe principal. Ceci minimise et rend parfois critique la crédibilité des mesures de gestion qui seront mise en place. La présente étude propose une approche méthodologique permettant de résoudre en partie ces problèmes en essayant de faire ressortir et d’intégrer la connaissance écologique traditionnelle des pêcheurs. Elle a été appliquée sur le Grand Récif de Toliara, où quelques espèces de poissons récifaux ont été prise comme sujet d'étude.
  • Dynamique des pêcheries traditionnelles d’anchois, de calmars et de poulpes du Sud-Ouest de Madagascar : utilisation d’outils océanographiques pour la gestion des ressources.

    Bemiasa, John (Universite de Toliara, 2009)
    L’anchois (Stolephorus indicus), le calmar (Loligo sp.) et le poulpe (Octopus cyanea) font partie des principales ressources halieutiques exploitées dans la région sud-ouest de Madagascar. Les variations importantes interannuelles de leur abondance (notamment d’anchois) peuvent affecter les captures et avoir de lourdes conséquences économiques des communautés locales. L’analyse des fluctuations environnementales annuelles [upwelling : processus d’enrichissement (Chl-a), température de surface, turbulence) a permis d’expliquer en partie la variabilité saisonnière et interannuelle des indices d’abondance d’anchois, de calmars, de poulpes le long de la côte sud-ouest ainsi que leur stratégie saisonnière de reproduction. La fluctuation saisonnière du milieu peut d’une certaine manière être prise en compte par ces espèces qui développent une stratégie de reproduction adaptée au cycle saisonnier environnemental. Les résultats obtenus durant cette étude donnent une première idée des facteurs et des relations dans la dynamique des pêcheries traditionnelles d’anchois, de calmars et de poulpes qu’il faudrait prendre en compte dans leur gestion. Les effets combinés des facteurs climatiques ont été abordés par une approche multivariée, et l’utilisation de modèle de surplus de production simple (CLIMPROD) qui pourrait être amélioré et utilisé comme outil de gestion de pêcherie intégrant l’environnement et les ressources.
  • Les petits poissons pélagiques de la région de Toliara Sud Ouest de Madagascar: biologie, écologie, exploitation et aménagement.

    Rakotoarinivo, Andriantsitohaina W. (Université de Toliara, 1998)
    Cette étude a été réalisée par l’IH.SM (Institut Halieutique et des Sciences Marines) de l’Université de Toliara en collaboration avec l’ORSTOM (Institut Français de Recherche Scientifiques pour le développement en Coopération) dans la région de Toliara (sud ouest de Madagascar). Les données sont recueillies à partir des enquêtes et des observations sur le terrain de la pêche traditionnelle des petits poissons pélagiques. Trois types d’engins de pêche sont utilisés pour la pêche aux petits poissons pélagiques : la senne de plage, le filet maillant et le filet encerclant. Durant l’étude 24 espèces sont identifiées : l’effort de pêche varie de 62 à 306 jours-pirogue/mois. Une fluctuation d’effort de pêche dans le temps et dans l’espace est observée. La pêche aux petits poissons pélagiques est plus favorable durant la période froide. Les captures par unité d’effort varient de 44 à 84 kg par jour par pirogue suivant le site d’enquête. La production est estimée de l’ordre de 1,6 T/km2/an dans la baie de Toliara. La biométrie de Herklotsichthys quadrimaculattus Herklotsichthys spilurus, Etrumeus terres, Rastrelliger kanagurta, Dussumieria acuta, Sardinella gibbosa, Stolephorus indicus et Spratelloides delicatulus est étudiée. L’étude de la biologie des populations de H. quadrimaculatus, S. gibbosa, D. acuta et S. indicus a permis de préciser les principaux paramètres de leur croissance, reproduction, mortalité et d’évaluer l’effort de pêche actuellement utilisé par rapport à l’effort maximal équilibré. L’enquête socio-économique a permis d’identifier les problèmes de cette pêcherie et d’envisager des solutions pour son développement.
  • Perception et comportement des pêcheurs pour une gestion durable de la biodiversité et de la pêcherie récifale : application au niveau des réserves marines temporaires du Sud Ouest de Madagascar.

    Mahafina, Jamal (Université de La Réunion et Université de Toliara, 2011)
    La dégradation des habitats coralliens et de ses populations associées par la pêcherie récifale se généralise dans le sud ouest de Madagascar. Ainsi, une gestion durable de ses écosystèmes par la mise en place de mesures de gestion par la fermeture des zones de pêche en réserves marines est utilisée sur l’ensemble de ses littoraux. Une étude de l’impact de la fermeture des zones pêche et de la faisabilité d’une méthode alternative à la pêche (Post-larve Capture et Culture, PCC) a été initiée à des fins de conservation, de valorisation de la biodiversité et de gestion participative. Une expérimentation de capture de post-larve a été réalisée avec des pêcheurs autour de la période de nouvelle lune dans la baie de Toliara. Des enquêtes ont été réalisées dans deux villages de pêcheurs se trouvant dans la baie de Toliara et dans la baie de Ranobe. Elles avaient pour objectif d’analyser la perception des pêcheurs sur l’impact des réserves marines ainsi que l’acceptabilité sociale de la PCC. Parallèlement, un suivi de l’activité de pêche, de ses captures, les ventes et consommations de ses produits de pêche (poissons, poulpes, calmars) a été conduit avec des femmes de pêcheurs pour appréhender les pratiques, les comportements adaptatifs par rapport aux mesures de gestion et les confronter aux perceptions révélées par les enquêtes. Les résultats (i) montrent une potentialité de la zone en post-larves et une forte acceptation de la PCC, pouvant être proposé comme alternative à la pêche pour améliorer la perception, les pratiques, comportement de pêche face aux réserves marines et (ii) illustrent une variabilité des perceptions et des comportements adaptatifs face à la fermeture des zones de pêche, laquelle est surtout relative aux captures par unité d’effort (poissons, céphalopodes), et à la fréquentation des zones de pêche.
  • Etude de la capacité biotique dans les trois lagunes de Petriky (Ambinanibe, Andranasy et Andrantoloharano) de la Région Anosy à Fort Dauphin.

    Lope, Jean C. (Université de Toliara, 2009)
    L’étude biogéochimique et du phytoplancton des trois lagunes de Petriky à Fort Dauphin (Sud-Est de Madagascar) a été entreprise avant leurs perturbations par la mise en exploitation d’une mine à ciel ouvert d’Ilménite. Les lagunes de Petriky sont un ensemble de trois lagunes contiguës de taille moyenne de 5 à 10 km2. De l’Est vers l’Ouest, on trouve la lagune d'Ambinanibe qui est la plus vaste (9,5 km ) et la moins profonde (2,5± 0,2 m). C’est une lagune ouverte, qui reçoit au Nord, les eaux du fleuve Ifaho et qui possède au Sud une passe temporaire la reliant à la mer. La lagune centrale Andranasy a une superficie de 8,2 km et une profondeur moyenne de 3,2 ± 0,3 m. Elle possède une liaison permanente avec la lagune d'Ambinanibe et une liaison temporaire avec la troisième lagune d’Andrantoloharano. La lagune d’Andrantoloharano est quasi fermée, c’est la plus petite (5 km ) et la plus profonde (4,5m ± 0,3m). La température moyenne de l’eau de la lagune d’Ambinanibe, Andranasy et Andrantoloharano est respectivement de 25,3 ± 2,6°C, 25,4± 3,0 °C et 25,35 ± 3,0°C. Pour les trois lagunes, les valeurs moyennes du pH sont évaluées à 7,7 ± 0,5 à Ambinanibe, 7,7 ± 0,2 et 7,9 ± 0,2. Les trois lagunes de Petriky sont saumâtres. Ambinanibe est la seule qui possède deux couches de salinité différente, quand la passe est ouverte durant le premier semestre. La couche de surface a une salinité de 8,7 ± 5,2‰ et la couche de fond de 14,9 ± 6,5‰. Les autres lagunes sont homogènes et ont une salinité de 10,4 ± 3,2‰ pour Andranasy et de 8,8 ± 4,6‰ pour Andrantoloharano. Les valeurs d’oxygène ne varient pas significativement entre les lagunes (7,14 ± 0,11 mg/l). Il n’y a jamais d’anoxie. Tous les enrichissements majeurs proviennent du bassin versant de l’Ifaho. Ainsi la charge particulaire et la turbidité diminuent en fonction de l’éloignement de l’embouchure de la rivière Ifaho. La profondeur moyenne de disparition du disque de Secchi est de 1,51 ± 0,34 m à Ambinanibe, 2,03 ± 0,45 m à Andranasy et 2,16 ± 0,62 m à Andrantoloharano. Dans tous les cas, la profondeur de disparition du disque est inférieure à celle de la colonne d’eau. Les lagunes ont, toute l’année, des concentrations quantifiables en sels nutritifs. Les enrichissements sont consécutifs aux crues de l’Ifaho. Les concentrations moyennes en ammonium sont différentes de 1,2 ± 0,6 μmol/l à Ambinanibe, de 2,9± 2,0 μmol/l à Andranasy et de 4,8 ± 3,1 μmol/l à Andrantoloharano. L’enrichissement en nitrates débute au mois de janvier par la lagune d’Ambinanibe et gagne progressivement les autres lagunes avec un décalage d’un mois. Après les crues, les pics de concentration en nitrates sont très élevés et les différences de concentration entre les minima et les extrema varient de 200 à 400 fois plus selon les lagunes. Les concentrations de l’eau de surface en nitrates varient entre 0,4 et 158,5 μmol/l à Ambinanibe, 1,7 et 299,7μmol/l à Andranasy et 0,6 et 123 μmol/l à Andrantoloharano. Les concentrations moyennes en nitrite des trois lagunes d’Ambinanibe, Andranasy et Andrantoloharano sont respectivement de 0,15 ± 0,10 mol/l, 0,12 ± 0,07 mol/l à Andranasy et 0,21 ± 0,15 mol/l Andrantoloharano. Le silicate répond également à ce schéma d’enrichissement avec un enrichissement qui débute en novembre à Ambinanibe avec un décalage dans le temps en allant de l’Est vers l’Ouest. Les concentrations moyennes de silicate sont de 60,64 ± 24,24 mol/l à Ambinanibe, 59,06 ± 25,83mol/l à Andranasy et 31,23 ± 15,10 mol/l à Andrantoloharano. Pour les phosphates, les valeurs moyennes des concentrations sont de 0,22 ± 0,07 mol/l à Ambinanibe, 0,18 ± 0,04 mol/l à Andranasy et 0,14 ± 0,05 mol/l à Andrantoloharano. L’enrichissement est moins marqué et plus étalé dans le temps. Les lagunes sont mésohalines et oligo-mésotrophes selon la période de l’année avec un enrichissement marqué en sels nutritifs en période de pluies. Un suivi temporel des concentrations de chlorophylle-a, et de la densité des espèces phytoplanctoniques a été réalisé. La production primaire a été étudiée au cours de missions ponctuelles. La méthode in situ avec incubation de carbone 14 a été employée. Les résultats démontrent que les lagunes ont des productions primaires différentes. La plus forte production est liée aux apports extérieurs. La lagune ouverte d’Ambinanibe à une production 5 fois plus importante que la lagune semi ouverte d’Andranasy et 8 fois plus que la lagune quasi fermée Andrantoloharano. Les valeurs sont respectivement de 64 ± 21 μg C l-1 jour-1, 13,7 ± 5μg C l-1 jour-1 et 8,5± 2 μg C l-1 jour-1. La concentration en chlorophylle-a de la lagune d’Ambinanibe est le triple de celle d’Andranasy et Andrantoloharano. Les valeurs respectives sont en moyenne de 0,9 ±0,4 μg Chl-a/l, 0,3 ± 0,2 Chl-a μg/l et 0,3± 0,1 Chl-a μg/l. L’abondance des cellules du phytoplancton est maximale à Ambinanibe, et sensiblement la même à Andranasy et à Andrantoloharano. Les valeurs sont respectivement de 1139 ± 354, 787 ± 438 et 821 ± 321 cellules /ml. Les genres cosmopolites Amphora, Entomoneis, Pleurosigma, Navicula, Nitzschia (Diatomées) et les espèces Gonyaulax polyedra, Peridinium bispinium, Peridinium willei (dinoflagellés euryhalins) ont été rencontrés abondamment. Au cours du suivi temporel, on a mis en évidence que la production primaire, la concentration en chlorophylle-a et la densité du phytoplancton varient saisonnièrement et augmentent avec les apports d’eau douce
  • Amelioration des conditions de vie des crevettes penaeus monodon en elevage semi-intensif par l'application du produit epicin (cas de la société AQUAMEN EF Tsangajoly): Aquaculture et controle de qualite.

    Razafimanantsoa, Valerie Aristide (Universite de Toliara, Institut Halieutique et des Sciences Marines, 2007)
    Presque soixante quinze ans sont écoulés depuis le début de l’élevage moderne des crevettes Pénéides. Jusqu’à maintenant, l’homme ne maîtrise pas encore totalement la conduite de l’élevage. Ce dernier est dû au fait que, il est difficile de reproduire fidèlement le milieu naturel, car il existe des paramètres qu’on ne pourra pas créer ni maîtriser. Mais, pour faire face aux problèmes survenus durant l’élevage, les aquaculteurs tentent toujours de trouver une solution adéquate à chaque problème qu’il rencontre. Dernierèment, ils ont créé un produit issu du milieu naturel pour assurer le nettoyage et le traitement du bassin d’élevage. C’est le produit EPICIN. Ce dernier a été testé dans la ferme de l’AQUAMEN E.F Tsangajoly et les résultats obtenus sont plutôt prometteur. La croissance des crevettes est à peu près la même dans les bassins traités et non traités avec le produit. 22.98g (I3), 15.78 g (I8), 16.77g (I9) [bassins traités] et 13.71 g (S18), 14.19g (S25), 15.01g (S30B), 16.08g (S34) [bassins témoins]. Malgré ces résultats, d’autres études complémentaires devront être faites en parallèle avec l’expérience. Ceci nous permet par la suite, de tirer une conclusion irrévocable sur la faisabilité de ce produit.
  • Influences des parametres physicochimiques sur l’evolution des stades de mues des juveniles de penaeus monodon. cas de la ferme de l’Aqualma Besalampy: Aquaculture et pêche.

    Mamitiana Fabrice (Université de Toliara, Institut Halieutique et des Sciences Marines, 2004)
    La ferme de l’AQUALAMA Besalampy est confrontée à un problème de mue des juvéniles de crevettes Penaeus monodon durant leurs transfert du bassin de pré-grossissement vers les bassins de grossissement. Le pourcentage des crevettes molles dépasse le seuil 10% durant la pêche. On est obligé alors d’arrêter le transfert et de le rapporter à un autre jour. L’arrêt fréquent du programme de transfert perturbe le planning déjà établi par la société. Afin d’essayer de trouver les raisons qui déclenchent spontanément la mue des juvéniles, on a effectué le suivi des paramètres physico-chimique de l’eau (pH, température, salinité, oxygène dissous, profondeur de l’eau, les marées, la gestion d’eau,…) durant l’élevage et durant le transfert. On a constaté alors que le changement brusque d’un des paramètres physico-chimique de l’eau provoque des stress aux juvéniles et déclenchent l’exuviation ou la mue. Les cycles lunaires et les marées sont des phénomènes naturels qui influencent la mue des crevettes. Durant les marées de vives eaux (Nouvelle lune et pleine lune) les crevettes sont en stades dures et les périodes de mues des crevettes sont durant les marées de mortes eaux (Premier quartier et dernier quartier). Pour éviter l’échec du programme de transfert, il faut minimiser les stress que peuvent subir les juvéniles et éviter d’effectuer la pêche durant les périodes de mue des crevettes

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