Acteurs, pratiques techniques, aspects économiques et contraintes de production des exploitations aquacoles au Sénégal, Afrique de l’Ouest
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Corporate Author
Université Cheikh Anta Diop, Institut Universitaire de Pêche et d'AquacultureUniversité Gaston Berger (UGB), UFR des Sciences Agronomiques, de l’Aquaculture et des Technologies Alimentaires (UFR S2ATA), Saint-Louis, Sénégal
Agence Nationale de l’Aquaculture (ANA)
Université de Parakou (UP), Faculté d’Agronomie (FA), Laboratoire de Recherche en Aquaculture et Ecotoxicologue Aquatique (LaRAEAq)
Date
2020-06
Métadonnées
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Actors, technical practices, economic aspects and production constraints of aquaculture farms in Senegal (West Africa)Abstract
L’objectif de cette étude est de caractériser les acteurs et les pratiques techniques, et d’analyser la dimension économique et les contraintes de production des petites et moyennes entreprises aquacoles au Sénégal. Les données ont été collectées par enquêtes de terrain au moyen d’un questionnaire préalablement établi avec le logiciel Sphinx. Les résultats révèlent que 66 % des entrepreneurs aquacoles sont de sexe masculin et ont un âge compris entre 46 et 60 ans (47,60 %). Les entreprises aquacoles formelles sont en majorité (78 %) des groupements d’intérêts économiques. En grand nombre, ces entreprises se sont installées sur fonds propres (54 %) et seulement 6 % ont bénéficié d’emprunt auprès des établissements financiers. Les employés sont à 90,77 % des ouvriers sans qualification adéquate. Environ 83 % des fermes aquacoles sénégalaises produisent du tilapia principalement en étangs et en bassins en béton durant un cycle compris chez la majorité entre 6 et 12 mois. Les alevins utilisés dans les fermes (79 %) sont fournis par l’Agence Nationale de l’Aquaculture (ANA). De même, 83,08 % des fermes aquacoles enquêtées utilisent l’aliment provenant de l’ANA, soit la provende extrudée flottante, soit la provende coulante de fabrication locale. Dans la plupart des fermes, les poissons produits sont vendus à un prix variant entre 900 et 1499 F CFA le kilogramme. Avec ces prix de vente, seulement 37 % des fermiers arrivent à faire du bénéfice. Le circuit de distribution des produits aquacoles est de trois types notamment le circuit ultra court, le circuit court et le circuit long. Comme contraintes majeures et généralisées, les fermes aquacoles du Sénégal n’ont pas accès à l’électricité et aux ateliers de réparation, ne disposent pas d’installation frigorifique et de moyen de transport adéquat. Elles signalent comme problèmes l’inexistence dans le pays des usines de fabrication d’aliment aquacole extrudé et de fournisseurs d’équipements aquacoles, la rupture d’aliments et les coûts élevés des aménagements piscicoles. La présente étude rassemble donc d’utiles informations pouvant servir aux décideurs pour impulser le développement de l’aquaculture au Sénégal.This study aimed to characterize the actors and technical practices, and to analyze the economic dimension and the production constraints of small and medium-sized aquaculture enterprises in Senegal. Data were collected by field surveys using a questionnaire previously established with the Sphinx software. Results revealed that 66 % of aquaculture entrepreneurs are male and have an age between 46 and 60 years old (47.60 %). In majority, formal aquaculture enterprises (78 %) are economic interest groups. The most part of these companies settled down with own funds (54 %) and only 6 % benefited loans from financial institutions. Employees are in majority workers (90.77 %) with no adequate qualifications. About 83 % of Senegalese aquaculture farms produce tilapia in two main infrastructures namely ponds and concrete tanks during a cycle between 6 and 12 months. The fry used on farms (79 %) are supplied by the national aquaculture agency (ANA). Similarly, 83.08 % of the aquaculture farms surveyed use feed from ANA, either extruded floating feed or locally produced flowing feed. On most farms, the fish produced are sold at a price varying between 900 and 1,499 F CFA per kilogram. With these selling prices, only 37 % of farmers make a profit. The distribution circuit for aquaculture products is of three types including the ultra-short circuit, the short circuit and the long circuit. As major and generalized constraints, aquaculture farms in Senegal do not have access to electricity and repair shops, do not have refrigeration facility and adequate means of transport. They point out as problems the lack of extruded aquaculture feed factories and aquaculture equipment suppliers in the country, feed shortages and high costs fish ponds construction. Therefore, we make available for decision-makers useful information that can be used by to stimulate the development of aquaculture in Senegal.
Journal
Afrique SCIENCEVolume
16Issue/Article Nr
6Page Range
pp. 216 - 231Collections