Extension du plateau continental : cas du Sénégal

Abstract

L’espace maritime sénégalais s’allongeant sur plus de 700 km de côte, est subdivisé en trois zones. Du nord au sud, on retrouve : la zone nord de St-louis à Dakar ; la zone centre de Dakar à la frontière nord avec la Gambie et enfin la zone Sud de la frontière Sud avec la Gambie à la frontière nord avec la Guinée-Bissau. Au large, dans l’océan atlantique, l’espace maritime sénégalais est limité par les îles du Cap-Vert. Le plateau continental, une des unités du relief sous-marin, constitue un prolongement naturel de la masse du continent dans l’océan avec éventuellement les mêmes proportions de ressources fossiles et minières présentes sur la terre ferme. Avec le développement des technologies d’observation océanographiques et d’extraction des ressources profondes de plus en plus accessibles, l’appétit conquérant des Etats côtiers sur les espaces maritimes réveilla de vifs conflits. Une convention internationale (Convention des Nations Unies sur le Droit de la Mer), entrée en vigueur le 10 décembre 1982, met en place les dispositions pertinentes pour permettre aux Etats côtiers de bénéficier de l’extension de leur plateau continental. Ces critères sont définis par rapport aux caractéristiques morphologiques, géologiques et bathymétriques de la marge continentale de l’Etat côtier concerné. La définition de ces critères relève de la maitrise de technologies d’acquisition et de traitement de données océanographiques.