Quelles stratégies de suivi, contrôle et surveillance des ressources halieutiques en cogestion locale ? Etude de cas: la surveillance participative au niveau des sites pilotes du programme GIRMaC
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Author
Diarra, BassirouDate
2006
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La pêche au Sénégal joue un rôle économique et social très important par une contribution globale de près de 11% du PIB primaire et 2,3% du PIB total. Elle occupe de façon directe et indirecte environ 600 000 personnes, soit près de 17% de la population active selon la DP M. Cependant ces dernières décennies, les études ont montré que le secteur traverse une crise aiguë se traduisant par une raréfaction croissante des ressources, notamment les espèces nobles qui ont une forte valeur commerciale. Cette crise est due entre autres à une surexploitation de ces ressources qui est le résultat d’un manque de maîtrise de l’effort de pêche surtout pour les pêcheries artisanales (80% des débarquements et plus de 60% des approvisionnements des industries de la place) au regard du volume de ressources disponibles. Ce manque de maîtrise est dû essentiellement par un défaut du suivi contrôle et surveillance au niveau de la pêche artisanale par l’Etat, qui n’a pas les moyens humains et matériels pour appliquer des mesures de gestion, qui pour la plupart ne sont pas adaptées aux réalités des acteurs à la base. L’objet de cette étude est d’analyser une nouvelle approche axée sur la surveillance participative basée sur l’émergence d’initiatives locales de cogestion au niveau des quatre (04) sites du programme GIRMaC que sont ; Ouakam, Ngaparou, Foundiougne et Bétenty. Il ressort de cette étude que : • Le secteur de la pêche traverse une crise aiguë due principalement selon les acteurs à un défaut de suivi, contrôle et surveillance tel que appliqué actuellement ; • L’approche de cogestion avec des bases juridiques cohérentes, comme le propose le programme GIRMaC peut être un moyen viable pour solutionner à la crise que traverse la pêche ; • D’une part le système Suivi Contrôle et Surveillance coûte cher, d’autre part que ces coûts sont fortement amoindris lorsque les acteurs participent à l’effort de surveillance, par une démarche de surveillance participative en cogestion.Pages
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