Recent Submissions

  • Manuel de formation et de sensibilisation sur tortues marines, cétacés et poissons cartilagineux reconnaissance des espèces et de leurs statuts

    Bradai, Mohamed Nejmeddine; Ennajar, Samira; Saidi, Béchir; ASCOB-Syrtis (INSTM-Institut National des Sciences et Technologies de la Mer, 2021)
    Au cours des dernières décennies, le statut de nombreux vertébrés marins s'est détérioré rapidement au niveau mondial, et plusieurs espèces et populations sont maintenant en danger critique d'extinction. La pêche accidentelle est considérée comme la plus grande menace pour ces taxa. Les élasmobranches constituent le groupe de poissons le plus menacé dans le monde et en Méditerranée. 53 % des espèces méditerranéennes sont très menacées (vulnérables, en danger et en danger critique) et 13 % sont à données insuffisantes (IUCN). Devant cette situation, plusieurs outils de protection ont été élaborés tels que les plans d’action FAO et SPA/RAC et la recommandation GFCM/42/2018/2. Les espèces de l’annexe II concernées par la recommandation CGPM sont parfois pêchées accidentellement et commercialisées. Les dauphins les plus rencontrés en Tunisie sont menacés ; vulnérables ou en danger en Méditerranée selon les évaluations de l’IUCN et listés dans l’annexe II du protocole ASP/DB. De même, les espèces de tortues marines présentes dans les eaux tunisiennes sont également menacées : la caouanne Caretta caretta et la tortue luth Dermochelys coriacea sont vulnérables et la tortue verte Chelonia mydas est en danger (IUCN – Méditerranée). Une confusion dans l’identification des espèces et surtout pour les requins et raies pose problème dans les actions de conservation. A cet effet, une attention particulière a été donnée à la détermination taxonomique des différents taxa concernés dans ce manuel. Ce manuel donne également des informations sur le statut et l’écobiologie de ces espèces. Ce document est préparé pour la mise en œuvre du projet :"Statut des élasmobranches et des tortues marines et des cétacés dans les pêcheries de sennes tournantes et palangre de surface au golfe de Hammamet" exécuté par ASCOB-Syrtis et le laboratoire Biodiversité marine de l’INSTM et ce dans le cadre du mécanisme de support pour combler les principales lacunes dans les connaissances des espèces vulnérables (mammifères marins, oiseaux de mer, tortues de mer et élasmobranches) menacées par la pêche dans les zones prioritaires de la Méditerranée, coordonné par le SPA/RAC en partenariat avec ACCOBAMS, BirdLife international, MEDASSET et IUCN avec un soutien financier de la Fondation MAVA. Ce travail s’insère également dans la mise en œuvre de l’IPOA-SHARK, des plans d’Action Méditerranéens de conservation des poissons cartilagineux, des tortues marines et des cétacés élaborés par le SPA/RAC dans le cadre de la Convention de Barcelone et également du plan national de conservation des tortues marines.
  • Implémentation de l’approche écosystémique pour l’aménagement de la pêcherie de la lagune de El Bibane.

    Jarboui, Othman; Djabou, Hanem; Vasconcellos, Marcelo; Bernardon, Matthieu; INSTM (FAO, 2018)
    L’approche écosystémique des pêches (AEP) a été largement promue en tant que cadre approprié pour la gestion des pêches. L’AEP, qui découle du Code de conduite pour une pêche responsable de la FAO, est une approche intégrée qui traite du bien-être humain et écologique et qui fusionne deux paradigmes: celui de la protection et de la conservation des écosystèmes et celui de la gestion des pêches, en se concentrant sur la fourniture de nourriture, de revenus et de moyens de subsistance d’une manière durable. Au cours de l’exercice 2016/2017, une étude pilote visant à mettre en œuvre l’AEP pour la gestion de la pêche artisanale dans le lagon d’El Biban, en Tunisie, a été réalisée par l’Institut National des Sciences et Technologies de la Mer (INSTM) avec le soutien du projet régional FAO CoPeMed II. Le présent rapport de référence synthétise les meilleures informations disponibles sur les différentes composantes de la pêcherie au niveau de la zone d’étude. Il a servi de base aux discussions avec les parties prenantes sur les problèmes, les risques et les mesures de gestion nécessaires pour répondre aux priorités en matière de durabilité de la pêche.
  • Les Produits agro-aquacoles en faveur de la croissance du secteur: Sécurité et qualité des produits aquacoles: le développement d'une voie commune Tuniso-Sicilienne.

    Sadok, Saloua; Messina, Concetta; Santulli, Andrea; Cherif, Héla; Chebil, Leila; Lo Monaco, Daniela; Di Bella, Calegero; Hassen, Aroussia; Ben Slimane, Emna; Bouzguarrou, Olfa; et al. (Institut National des Sciences et Technologies de la Mer (INSTM), 2016)
    Le projet SecurAqua a inclus dans ses activités de programme liées à la transformation et à la valorisation des produits aquacoles de faible valeur commerciale. Les résultats présentés dans cette publication vise à valoriser certains produits aquacoles, en particulier ceux issus des barrages et des lagunes (bivalves) et les produits qui présentent une faible consommation dans toute la Tunisie. les filières aquacoles locales et régionales font face à un double défi : fournir des aliments frais et transformés de haute qualité, avec un conditionnement approprié pour les segments de population à plus hauts revenus et a générer une offre alimentaire stable, nutritionnellement riche, à un coût abordable et offrant un niveau de sécurité sanitaire et de qualité acceptables pour les ménages à faibles revenus. Ceux-ci afin de saisir les opportunités de développement et remédier à la situation actuelle de faible consommation et de valorisation.
  • Qualité des produits aquacoles, les cas d'études : SecurAqua "Sécurité et qualité des produits aquacoles: le développement d'une voie commune Tuniso-Sicilienne".

    Messina, Concetta; Sadok, Saloua; Coopération transfrontalière Italie-Tunisie 2007-2013 (Institut National des Sciences et Technologies de la Mer (INSTM), 2016)
    L'aquaculture et la pisciculture sont des activités porteuses d'un grand potentiel économique tant pour la Tunisie que pour la Sicile et sont ainsi soutenues par des plans de développement. Pour contribuer à ce développement, cette publication vise à promouvoir les échanges entre recherche-développement, formation, innovation, production et institutions publiques administratives pour faire émerger les opportunités et les défis communs de la Région sicilienne et de la Tunisie en matière de technologie pour améliorer la qualité et assurer la sécurité des produits aquacoles (PA). Le développement de cette stratégie intégrée valorisant l'image des PA sains et de qualité permettra à ce secteur d'acquérir une plus forte visibilité en Tunisie/Sicile, dans l'espace méditerranéen et plus largement à l'échelle internationale. La collaboration établie, vise aussi à diffuser les résultats et les innovations aux promoteurs en aquaculture et industries de transformation des PA en vue d'intégrer le monde scientifique avec le système productif. De plus grâce aux innovations proposées, les acteurs économiques pourront améliorer leurs performances de production et devenir plus compétitifs sur les marchés locaux, nationaux et internationaux.
  • Atlas des données hydrologiques des côtes Tunisiennes.

    Ben Ismail Hamouda, Sana.; Sammari, Chérif.; Béranger, Karine.; Lellouche, J-M. (Institut National des Sciences et Technologies de la Mer (INSTM), 2010)
    L'Atlas présente des sections verticales et des cartes de plusieurs paramètres de l' eau de mer (température, salinité, diagrammes thêta-S) mesurés lors des campagnes océanographiques effectuées à bord R / V Hannibal de l'Institut national des sciences et technologies marines (INSTM). L'Atlas présente également les sorties du modèle méditerranéen PSY2V2 de Mercator (et Béranger al., 2009) qui sont basés sur le code de la circulation générale océanique OPA développé au LOCEAN (Madec et al., 1998).
  • Manuel de formation sur les poissons cartilagineux: Identifier et reconnaître les raies et requins de Méditerranée.

    Bradai, Mohamed Nejmeddine; Saidi, Bechir; Ennajar, Samira; Laboratoire Biodiversité Marine de l’INSTM (Centre d’Activités Régionales pour les Aires Spécialement Protégées (SPA/RAC), Tunis, TUNISIE, 2018)
  • La biodiversité marine en Tunisie.

    Afli, Ahmed; Ben Mostapha, Karim; Jarboui, Othman; Bradai, Nejmeddine; Hattour, Abdallah; Langhar, Habib; Sadok, Salwa; ; Institut national des sciences et technologies de la mer (INSTM) (Ministère de l'Environnement et du Développement Durable. Direction Générale de l’Environnement et de la Qualité de la vie (DGEQV), 2005)
    Le littoral tunisien s'étend sur plus de 1900 km (îles, systèmes lagunaires et embouchures d'oueds compris). Il est ouvert sur les deux bassins de la Méditerranée. Ses côtes marines hébergent environ 2500 espèces animales et 600 espèces végétales (Macrophytes et Phanérogames). Cette biodiversité est considérée élevée par rapport au bassin oriental, mais reste faible par rapport au bassin occidental. Elle est plus importante dans les zones côtières comme les golfes, les baies, les embouchures, les lagunes. Les côtes du nord sont caractérisées par une alternance de fonds rocheux et de fonds meubles favorisant une riche biodiversité. Les côtes Est sont moins rocheuses et sont pourvues d'un plateau continental relativement étendu avec des herbiers de posidonies assez fréquents et en bon état. Elles constituent une zone de ponte pour la tortue marine "Caretta caretta" (iles Kuriat). Le sud du pays (golfe de Gabes) est caractérisé par des fonds sableux et sablo-vaseux favorables au développement de prairies de végétaux marins. Il dispose d'un plateau continental de pente très douce et très étendue, caractérisé par une forte amplitude de marée et une salinité plus élevée. Ceci lui confère une biodiversité particulière. La Tunisie accorde une priorité à la protection de l'environnement et à la gestion durable des ressources naturelles. A cet effet, nombreuses actions ont été engagées dont notamment: l'étude nationale, la stratégie nationale et le plan d'action sur la biodiversité (1998). La Tunisie est aussi signataire des conventions régionales et internationales visant à protéger le milieu marin et sa biodiversité: CITES, 1974 ; UNESCO World Heritage, 1974 ; RAMSAR? 1979 . Convention sur la désertification 1979 ; Convention de Bonn, 1986 ; Convention sur la diversité biologique, 1993 ; Convention de Bern, 1995 ; Convention de Barcelone, 1977/1995. d'autres mesures sont aussi prises à l'échelle nationale telles que la création d'aires marines protégées et le renforcement des réglementations de la pêche. ainsi quatre aires marines et côtières protégées sont instaurées et cinq autres sont projetées.
  • La biodiversité marine

    Ben Romdhane, Mohamed Salah; Afli, Ahmed; Ben Mbarek, Nabiha (Atlas éditions, 2008)
    Ce document comprend quatre parties : - La première est un aperçu général sur l’état de la biodiversité marine en Méditerranée et en Tunisie. - La deuxième partie sera consacrée à la description des principaux écosystèmes marins remarquables par leur richesse floristique et faunistique tout en accordant une attention particulière au golfe de Gabès. - Quant à la troisième partie, elle se focalisera sur les espèces phares de la biodiversité. - La dernière partie traitera des aspects réglementaires et législatifs en rapport avec la protection de la biodiversité et des ressources marines.
  • Herbier des algues des côtes Nord d'Afrique (Algérie, Tunisie): 1924-1930.

    Feldmann, Jean (1930)
    Le recueil relatif à un herbier à macrolagues marines dont dispose la bibliothèque de l’INSTM Salammbô aurait été élaboré dans les années 1924-1930 par Feldman. La centaine de planches d’algues marines séchées qu’il comprend auraient été collectées sur les côtes tunisiennes et Algériennes.
  • Les tortues, les dauphins et les baleines de Tunisie : biodiversité et effort de conservation.

    Bradai, M. Nejmeddine; Karaa, Sami (INSTM, 2015)
    Ce document a été réalisé dans le cadre de la mise en oeuvre du projet ''Renforcement du Réseau d'échouage des cétécés en Tunisie''
  • La Station Océanographique Salammbô (1926-1930): son installation: musée, aquariums, laboratoires, ses travaux.

    Heldt, Henri (Station Océanographique de Salammbô (SOS), 1931)
    Il s’agit dans ce document de l’historique de la Station Océanographique de Salammbô (SOS) et de l’installation du musée, des aquariums, des laboratoires....
  • Guide illustré du musée et de l'aquarium de la Station Océanographique de Salammbô.

    Heldt, Henri (Station Océanographique de Salammbô (SOS), 1927)
    Il s'agit du guide du musée de la Marine et de la pêche avec modèles de bateaux, engins de pêche et pêcheries fixes. Animaux naturalisés. Petits et grands aquariums.
  • Etude des fonds de pêche des côtes tunisiennes : Résultats des recherches effectuées au cours des croisières de la Perche en 1920, de l'Orvet en 1921-1922, du Pourquoi-Pas en 1923 et de différents chalutiers.

    Direction Générale des Travaux Publics. Tunis (1923)
    Résultats des recherches effectuées au cours des croisières de la Perche en 1920, de l’Orvet en 1921-1922 et du Pourquoi pas en 1923. Fonds d’Herbiers, Fonds à Algues Brunes, Fonds Coralligènes, Fonds à Alcyonnaires, Fonds à Comatules,
  • Le golfe de Gabès: Espèces des Eaux de Ballast, Patrimoniales et Introduites: Synthèse des Campagnes 2009 et 2010 et Actualisation.

    Hattour, Abdallah; Ben Mustapha, Karim (Institut National des Sciences et Technologies de la Mer, 2015)
    La région du golfe de Gabes continue à être sous l’effet d’actions anthropiques importantes, conjugué à l’introduction d’espèces exotiques. Les investigations menées en 2009 et 2010 ont permis d’enregistrer la présence d’espèces phytoplanctoniques toxiques et d’espèces ciliaires bioindicatrices de pollution. Dans les eaux de Ballast, environ 40% des échantillons étaient exempts de toute charge cellulaire, 40% renfermant moins de cinq taxons et environ 20% plus de 10 taxons. L’étude du zooplancton a révélé la présence de 20 groupes dont le plus important est celui des Copépodes. Près de 1641 espèces de macro organismes marins ont été inventoriés dans le golfe de Gabes. Les macro algues et monocotylédones (15%), Les groupes sessiles et la Macrofaune vagile représentent (65,9%) alors que les vertébrés en sont représentés par (18,7%), les Bivalves (9%), les Crustacés Décapodes (2,13%) et les Ophiures (0,7%) les Nemertins, les Turbellariés les Sipunculiens et les Polychètes (7,9%); les Crustacés (11,7%, à l’exception des Décapodes; les Mollusques (22,9%, à l’exception des Bivalves) et les Holothuries (0,7%). Plusieurs migrants de la mer Rouge et de l’océan Atlantique sont observés. En tenant compte d’une mise à jour actualisée depuis 2010, le nombre d’espèces exotiques s’élève à 91 espèces. La principale composante est d’origine indopacifique (57,1%), suivi par celle d’origine Atlantique (24,7%). Les espèces circumtropical-cosmopolite ne représentent que 18,7%. Six espèces sont nouvelles pour la Tunisie: Cymodoceaangustata (Angiospermophyte); Rhopilemanomadica (Scyphoméduse); Branchiommaluctuosum (Polychète Sabellidé); Brachidontespharaonis (Bivalve); Erugosquillamassavensis? (Crustacé Stomatopode) et Dyspanopeussayi (Crustacé Décapode). Deux espèces sont nouvelles pour le golfe de Gabès, il s’agit d’Echinolittorinapunctata (Gastéropode) et Ruditapesphilippinarum (Bivalve).
  • Le Couvert Vegetal Marin du Golfe de Gabes: Cartographie et Reseau de Surveillance de l'Herbier de Posidonie.

    Hattour, A.; Ben Mustapha, K. (Institut National des Sciences et Technologies de la Mer, 2013)
    La posidonie est parmi les phanérogames marines qui forment des écosystèmes complexes aux fonctions multiples. Ces plantes ne représentent qu’à peine 0,02% de l’ensemble des plantes à fleur (angiospermes). Elles n’ont aucune valeur économique alimentaire et leur utilisation dans des activités économiques de l’homme est réduite à quelques populations. Mais leur rôle écologique particulièrement en zones côtières est considérable notamment celui des herbiers à posidonie. Ces derniers ont une très forte productivité et constituent un habitat idéal pour plusieurs espèces. De ce fait, Ils sont considérés comme un réservoir de biodiversité marine et servent de lieux de reproduction pour de nombreuses espèces. Les herbiers de posidonie jouent un rôle principal dans la stabilité des sédiments, et servent d’abri et de sources de nourriture à une multitude d’organismes de la faune marine. Malheureusement les nombreuses activités anthropiques n’ont pas épargné cet écosystème. La régression des herbiers est un constat évident, tout autour du bassin méditerranéen, qui a touché plusieurs espèces de végétation marine. Ainsi parmi les mesures visant à sa protection, les parties contractantes à la Convention de Barcelone ont confié au Centre des Activités Régionales des Aires Spécialement Protégées (CAR/ASP) l’élaboration d’ un plan d’action pour la conservation de la végétation marine en Méditerranée qui a vu le jour en octobre 1999. Ils ont invité les parties à étudier, surveiller et protéger cet écosystème dont le fonctionnement normal est bénéfique aussi bien sur le plan écologique qu’économique. C’est dans ce cadre que s’inscrit cette étude que nous avons menée et qui met l’accent sur les variations spatiales et temporelles à court terme d’un herbier à Posidonia oceanica parmi les plus étendues du monde, celui du golfe de Gabès. L’herbier à Posidonie du golfe de Gabès a subi des dommages souvent irréversibles à l’échelle humaine. Il a donc été considéré que le présent projet devrait s’orienter vers la préservation des sites peu ou pas affectés par le développement de la région. Notons que la plupart des écomorphes signalés en Méditerranée sont représentées dans le golfe de Gabès, en soulignant toutefois des particularités spécifiques. C’est notamment le cas des herbiers des îles Kerkennah, qui se présentent sous un aspect très particulier et extrêmement original et varié, connu sous le nom d'herbier tigré; les herbiers récifaux « tsirs » constituent également une autre particularité remarquable et le fameux herbier en marmites. Cette étude rentre donc dans le cadre de la protection de la biodiversité du golfe de Gabès et s’inscrit parfaitement avec les recommandations des partenaires de la Convention de Barcelone concernant aussi bien l’établissement d’inventaire et de cartographie, ainsi que la mise en place des réseaux de surveillance des herbiers.